LA DOULEUR N’EST PAS UNE FATALITÉ,
LA DOULEUR SE PRÉVIENT, LA DOULEUR SE TRAITE
Dans notre établissement, associé de façon active au réseau régional Interclud, les équipes soignantes s’engagent à prendre en charge votre douleur et à vous donner toutes les informations utiles. La douleur n’est pas une fatalité. Supporter la douleur ne permet pas de mieux lui résister. Les douleurs altèrent le confort et la qualité de vie. Elles diminuent votre énergie et retentissent sur votre vie quotidienne.
On peut la prévenir :
La prise en charge de la douleur est une préoccupation quotidienne des équipes soignantes. Après une intervention chirurgicale, pendant un examen douloureux, avant une situation qui peut entraîner une douleur (transport, séances de rééducation...), vous devez être prévenu(e) qu’une douleur peut survenir.
On peut la traiter:
Traiter la douleur, cela peut prendre du temps. C’est contribuer à retrouver le bien-être, l’appétit, le sommeil, l’autonomie et se retrouver avec les autres.
Avoir mal, ce n’est pas normal. La douleur n’existe pas sans raison, ne la laissez pas s’installer. N’hésitez pas à en parler, votre médecin en cherchera les causes.
Il n’y a pas une, mais des douleurs qui se distinguent par leurs origines, leur durée, leur intensité...
La souffrance morale augmente les douleurs. Parlez-en à l’équipe soignante. Tout le monde ne réagit pas de la même façon à la douleur.
Traiter votre douleur, c’est possible si vous en parlez. Aidez l’équipe soignante qui vous prend en charge, à traiter votre douleur. Nous ne pouvons rien faire sans votre concours. Pour un enfant ou un membre de votre famille, l’entourage peut aider à la prise en charge de la douleur.
Traiter la douleur, c’est possible, nous mettrons en oeuvre tous les moyens à votre disposition pour la soulager, même si nous ne pouvons garantir l’absence totale de douleur.
Les médicaments :
Les antalgiques sont des médicaments qui soulagent. Il existe plusieurs types d’antalgiques. La morphine et ses dérivés sont les plus puissants d’entre eux. Un traitement par la morphine pourra toujours être interrompu, si la cause de vos douleurs disparaît, et vous ne courez aucun risque de devenir dépendant.
Autre alternative
- L’hypnose pour vous soulager.
- D’autres médicaments (anti-migraineux, anti-inflammatoires...), peuvent aussi vous aider. Certains médicaments ont été conçus pour traiter les dépressions ou les épilepsies. Ils se sont révélés, par la suite, capables de soulager certaines douleurs mais leur nom leur es resté. Ne soyez pas étonné si un “antidépresseur” ou si un “antiépileptique” (également appelé “anticonvulsivant”) vous était prescrit. Dans votre cas, ce sont les actions antalgiques de ce médicament qui sont utilisées. Les médicaments sont proposés en fonction de la nature et de l’intensité des douleurs. Ils soulagent même s’ils ne suppriment pas toujours totalement. Votre médecin vous prescrira un traitement adapté puis celui-ci sera ajusté en fonction de l’évaluation régulière de vos douleurs.
Être soulagé, c’est possible, mais comment ?
Votre participation est essentielle. Tout le monde ne réagit pas de la même façon à la douleur.
Vous seul pouvez décrire votre douleur : personne ne peut et ne doit se mettre à votre place. Plus vous nous donnerez d’informations sur votre douleur et mieux nous vous aiderons.
Ne craignez pas de nous interroger. Evaluez votre douleur; une réglette sera mise à votre disposition. Elle vous permettra d’indiquer l’importance de votre douleur. Nous vous montrerons, comment vous en servir dès votre arrivée.
D’autres outils d’évaluation peuvent être utilisés. L’évaluation de votre douleur doit être systématique et régulière au même titre que la prise de la tension artérielle, du pouls et de la température. L’équipe soignante est là pour vous soigner. Si vous avez mal, prévenez la. N’hésitez pas à exprimer votre douleur. En l’évoquant, vous aidez les médecins à mieux vous soulager. Ils évalueront votre douleur et vous proposeront les moyens les plus adaptés à votre cas.